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Le Batto-do

Art martial japonais finalisant le Iaïdo, le Battodo constitue la "partie réelle et l'aboutissement» de la coupe au sabre. Pratiqué avec un katana (sabre réel coupant) il demande une maîtrise de l'attitude et des gestes que seule la pratique initiale du Iaïdo peut apporter. Cet art martial correspond à la réalité quotidienne des samouraïs pour qui le tranchant du katana représentait tout ce qui les séparait de la mort.

La recherche première de la perfection du geste trouve ici son application initiale par le résultat immédiat de la coupe: si le geste est maîtrisé la coupe sera effectuée avec succès, sinon elle ne sera pas réalisée ou incomplète.

Le sabre traditionnel japonais est très certainement le plus beau sabre jamais forgé au monde. Symbole de puissance, de noblesse et de vie, il représente l'accomplissement de la beauté et de l'efficacité. Bien supérieur à beaucoup d'autres armes blanches; là ou d'autres sabres et épées ne font que hacher, le katana coupe nettement.

En 1867, l'interdiction du port en public du katana a relégué le maniement de celui-ci au rang d'un art martial. Considéré ensuite comme une pratique guerrière et dangereuse, il fut même interdit, mais la poursuite en secret de la pratique, réussi à conserver les différentes formes et techniques. Ce n'est qu'après la 2ème guerre mondiale l'interdit levé, que les différentes écoles et techniques ont été regroupées au sein d'une fédération.

La pratique du Battodo ne doit pas être recherchée comme le moyen de couper uniquement des bambous ou des bottes de paille, mais plutôt comme un moyen de la maîtrise de soi à travers la maîtrise totale de son katana.

 

T ameshi-Giri : 1 ' art de couper

L'art curieux du tameshi-giri, ou art de couper avec le sabre, se pratiqua de tous temps au Japon.
Pour essayer la lame de leur sabre, les samouraï s'ingéniaient à découper les corps et les membres des condamnés. Il existait des professionnels du tameshi-giri, hommes d'une très grande habileté, s'entraînant au mouvement de couper plusieurs centaines de fois par jour.
Aujourd'hui, maîtres et élèves s'entraînent sur des bottes de paille humide ou des bambous.

Ici, le maître Nakamura Taizaburô illustre trois modes de l'art de fendre.